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Interventions en hémicycle de Jean-François Copé


1716 interventions trouvées.

Ma deuxième remarque porte davantage sur le fond du débat. Hier soir, nous avons entendu, à la télévision, Ségolène Royal nous expliquer sans rire que si par malheur la gauche devait un jour revenir au pouvoir en France, la première décision qu'elle prendrait serait de revenir à l'âge légal de soixante ans. (Applaudissements sur les bancs ...

Applaudir dans l'anonymat, messieurs les députés socialistes, est beaucoup plus facile que de venir exprimer sa position au micro ! (Vives protestations sur les bancs du groupe SRC.) Il va pourtant bien falloir qu'à gauche, chacun prenne ses responsabilités par rapport à l'affirmation de Mme Royal. Il n'a ainsi échappé à personne que Martine A...

Ségolène Royal, elle, fait tomber le masque en affirmant que si la gauche revient au pouvoir, elle ramènera l'âge légal de la retraite à soixante ans !

Vous arrive-t-il de voyager en Europe et dans le monde, pour voir ce qui s'y passe ? Tous les pays européens ont relevé l'âge légal, car il n'y a aucun autre moyen d'assurer le financement du système de retraite pour demain, pour nos enfants !

Je demande donc que le groupe socialiste soit enfin clair et lisible, au lieu de maintenir l'ambiguïté sur le sujet : si vous reveniez un jour au pouvoir, rétabliriez-vous l'âge légal à soixante ans, avec une baisse massive du niveau des pensions, c'est bien cela que vous dissimulez derrière votre masque ! (Exclamations sur les bancs du groupe ...

elle ramènerait l'âge légal à soixante ans en diminuant le niveau de pension des Français. (« Non ! Non ! » sur les bancs du groupe SRC.) À cela, nous nous opposons formellement ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. Vives protestations sur les bancs du groupe SRC.) Je répète donc solennellement, comme l'ont affirmé le Président d...

Pour nous, il s'agit d'un sujet vital, et si j'insiste avec force, c'est afin que chacun comprenne notre projet politique pour la France. Si nous avons fait le choix politique de relever l'âge légal de la retraite, en mesurant parfaitement les inquiétudes, les interrogations, voire les mécontentements que cela peut légitimement susciter, c'est ...

Il est beaucoup plus facile, comme l'a fait la majorité socialiste en son temps, de ramener l'âge de la retraite de soixante-cinq à soixante ans, beaucoup plus facile d'offrir une demi-journée de congés payés gratuits, avec les 35 heures, sans se soucier de la manière dont les générations futures le paieront ! C'est ça, la différence entre vous...

en diminuant le niveau des pensions des Français. (Vives exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Ainsi, chacun sera parfaitement éclairé sur les enjeux de cette réforme. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Et vous, d'une très grande langue de bois ! (Rires sur les bancs du groupe UMP.)

Monsieur Ayrault, vous avez parlé de tout, mais vous n'avez pas répondu à la question que j'ai posée.

J'ai demandé si vous confirmiez la formule utilisée hier soir à la télévision par Ségolène Royal, selon laquelle, si la gauche revenait au pouvoir un jour, elle ferait passer à nouveau l'âge légal de soixante-deux à soixante ans,

quitte à diminuer les pensions (Protestations sur les bancs du groupe SRC.) J'attendais de vous une seule phrase. Je voulais que vous, président du groupe SRC, reconnaissiez simplement, pour que les Français le sachent que si la gauche accédait au pouvoir, nous reviendrions à l'âge légal de soixante ans, au mépris du financement des retraites...

Très bien ! (L'amendement n° 711 n'est pas adopté.) (L'article 18 est adopté.)

Mes chers collègues, une fois n'est pas coutume, je voudrais commencer mon intervention en rendant hommage à Charles-Amédée de Courson (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP) : son exposé était parfait ; il m'a rendu admiratif et même, j'ose le dire, nostalgique de la période où, me trouvant ministre du budget, il nous arrivait de débatt...

Je veux vous dire, chers collègues du Nouveau Centre, que si de temps en temps vous avez envie de rejoindre le groupe UMP, nous serons ravis de vous souhaiter la bienvenue au club ! (Sourires sur les bancs des groupes NC et UMP.)

Je le dis très simplement : j'ai, comme nous tous, suivi les grandes étapes de cette discussion générale qui s'achève. Je vous livre donc quelques réflexions personnelles. Cette réforme, on le voit bien, c'est un rendez-vous de vérité. La vérité sur les chiffres, d'abord : la gauche a beau tourner autour du pot et faire semblant de ne rien voi...

Nous ne faisons cette réforme que pour une seule raison : nous n'aurons plus, notre nation n'aura plus, les moyens de financer notre système de retraite si nous ne la faisons pas. (Protestations sur les bancs du groupe GDR.)