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Interventions en hémicycle de Jean-François Copé


1716 interventions trouvées.

Chers collègues, en découvrant la motion déposée par l'opposition, j'ai décidé de « positiver ». (« Ah ! » sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Certes, nous pourrions éluder une démarche visant principalement à régler les rapports de force internes au parti socialiste. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Nous pourrions esquiv...

Comme si prendre à parti la représentation nationale était pour elle le seul moyen d'envoyer un message à ses troupes !

J'ai décidé de positiver parce que cette motion de censure, ce contre-plan de relance du PS, c'est toujours mieux que le spectacle indigne de l'obstruction parlementaire. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.) Nous préférerons toujours débattre avec l'opposition des questions de fond que des marées d'amendements ineptes qu'elle...

Ces propositions, nous ne les approuverons certainement pas, mais elles valent toujours mieux que le flot de critiques stériles auquel nous avons droit de manière ininterrompue depuis dix-huit mois, sans que l'opposition ait jamais pris la peine de proposer une alternative crédible.

Du coup, dans la majorité, nous nous sommes presque pris à rêver. Nous nous sommes dit, chers collègues de l'opposition, que vous pourriez, finalement, accepter le rendez-vous de la responsabilité, que vous pourriez peut-être même, comme l'a très justement dit le Premier ministre, voter de temps en temps avec nous des mesures que vous pensez bo...

par exemple, le RSA. C'était une mesure qui figurait dans votre programme présidentiel, mais vous avez refusé de la voter parce que notre majorité la présentait. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC. Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

Je vous le dis très simplement : notre vie politique souffre davantage des faiblesses de l'opposition que de ce paravent que vous avez inventé pour faire croire que nos libertés seraient menacées. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Personne n'est dupe. Depuis plusieurs semaines, vous avez décidé, faute de propositions, de pré...

Vous avez parlé des médias. Pourtant, il suffit de lire les journaux pour voir que les médias sont libres d'informer, de divertir, de soutenir, de critiquer, de caricaturer, de s'indigner, d'élever leurs lecteurs ou de les flatter. Partout, à la télévision ou à la radio, dans les médias publics ou privés, s'exprime la profusion des idées, et no...

Vous parlez d'une mise au pas de la justice. Il s'agit simplement de tirer les leçons des dysfonctionnements d'une institution qui, à certains moments, a déçu les attentes des Français. Cette institution, comme l'ensemble de notre pays, a besoin d'être modernisée. C'est notre responsabilité, et nous entendons l'assumer. Vous dénoncez également...

Je vous le dis : pas un Français n'y croit ! (« On verra jeudi ! » sur les bancs des groupes SRC et GDR.) En revanche, si cet appel aux libertés publiques, qui seraient menacées, est une stratégie, c'est celle de l'échec, parce qu'elle masque votre incapacité à proposer une alternance pour la France.

Si c'est une stratégie, elle est aussi coûteuse pour la France en termes de crédibilité : crier au loup quand il n'y a pas de loup, c'est insulter celles et ceux qui, dans d'autres pays du monde, se battent tous les jours pour leur vie et leurs libertés. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.) C'est oublier que notre pays est sa...

J'en reviens donc à votre contre-plan de relance. Vous l'avez présenté quatre mois après la faillite de Lehmann Brothers, dans un contexte particulier pour l'histoire de votre famille politique. Mais, après tout, vous avez tout de même fait l'effort de formuler des propositions. Cela a pour nous un énorme avantage : permettre aux Français de c...

Peut-être pensent-ils que si on est positif pour son pays, on sert alors l'intérêt général, en oubliant parfois les étiquettes politiques parce que ce qui compte, c'est bien l'intérêt de notre pays et le service de nos convictions ? (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.) Pour ce qui est des intentions affichées dans le plan pr...

je constate que certaines ne sont pas très éloignées non seulement de ce que nous proposons, mais de ce que nous avons fait : qu'il s'agisse du plan que nous lançons pour garantir l'accessibilité des bâtiments publics, de la rénovation de 400 000 logements anciens par an une décision du Grenelle de l'environnement , de l'implication des col...

Que ce soient les Français ou les opinions publiques dans le monde entier, personne ne comprendrait que les affaires reprennent comme avant, que rien ne se passe. Monsieur Ayrault, en cette période de crise, au lieu de vous connecter à tous les démagogues de la terre, je regrette que vous n'ayez pas trouvé une minute pour en appeler, comme nou...

On ne peut pas être sans arrêt celui qui appelle à descendre dans la rue, celui qui en appelle à la division, alors même que nous sommes, les uns et les autres, pénétrés de l'idée simple que chaque proposition, d'où qu'elle vienne, devrait servir la France. De ce point de vue, il me faut vous dire le fond de ma pensée : votre plan de 50 millia...

Le fameux chèque de 500 euros pour chaque Français qui en a besoin, quelle belle idée ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Voilà qui n'engage pas à grand-chose quand on est dans l'opposition, et qui peut refuser une telle promesse électorale quand il est dans la difficulté ? Mais on sait très bien que ce type de mesures a des effets pe...

Vous savez très bien que 1981 reste un bien mauvais souvenir pour toutes celles et ceux qui ont la mémoire des comptes publics. Vous nous dites que d'autres pays misent sur la relance par la consommation. Sans doute, mais il faut mener jusqu'au bout les comparaisons internationales : le très haut niveau des transferts sociaux en France 30% d...

et qu'elles puissent se réorienter. Voilà notre combat ! La deuxième erreur de votre plan, c'est le retour à l'idéologie. Vous n'avez pas résisté à la tentation. Et là, vous payez une nouvelle fois un prix très élevé votre absence de courage politique.Depuis plus de dix ans, en effet, le parti socialiste a été incapable de produire une idée n...

La troisième erreur, c'est évidemment l'explosion de la dépense publique. J'entendais avec intérêt, il y a quelques semaines, l'exposé très savant de Didier Migaud, président socialiste, président d'opposition de la commission des finances. Il s'inquiétait de la dérive des dépenses publiques de notre gouvernement.