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Interventions en hémicycle de Jean-François Copé


1716 interventions trouvées.

Nous trouverons de quoi l'abonder puisqu'il correspond très exactement à ce que nous voulons faire pour les plus modestes, mais selon notre priorité, celle qui consiste à privilégier l'emploi ; c'est encore une différence avec la gauche, qui ne parle que de pouvoir d'achat.

Je pense que c'est l'emploi qui détermine le pouvoir d'achat, pas l'inverse. Je vous mets en garde, les uns et les autres, contre les risques de ces rendez-vous sociaux que nous n'arrivons pas à honorer parce que les exigences sont hors du temps.

Un dernier mot, monsieur le président, pour évoquer un point important à ce moment du débat. Lorsque nous avons élaboré le plan de relance de 26 milliards d'euros, nous avons lancé la dynamique de l'investissement. Puis, le 18 février, nous avons engagé un plan en faveur du pouvoir d'achat de 2,6 milliards d'euros. À peine l'encre avait-elle s...

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, après le vote sur l'envoi de troupes supplémentaires en Afghanistan en septembre 2008, après le vote sur le maintien de nos soldats en opérations extérieures en janvier 2009,

nous voici appelés une nouvelle fois à voter en conscience sur une décision dont la dimension symbolique et probablement historique n'a échappé à personne. D'abord parce qu'elle est une nouvelle illustration du changement institutionnel en cours.

Pour s'en convaincre, il suffit de penser à 1966. Lorsque le général de Gaulle a décidé le retrait de la France du commandement intégré de l'OTAN, il l'a fait par une lettre au président américain, le Parlement français n'ayant eu son mot à dire que parce que l'opposition avait déposé une motion de censure. En 2009, la représentation nationale...

Il y a eu l'élaboration du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, avec un débat ici même en juin, puis des consultations parlementaires nombreuses et approfondies le groupe UMP ayant par exemple reçu le conseiller diplomatique et le chef d'état-major particulier du Président de la République. Enfin, nous en débattons ici même av...

Je salue donc cette décision car elle marque, selon la formule que vous avez employée le 22 septembre dernier, monsieur Fillon, « la fin du domaine réservé ». Ce geste correspond à l'esprit et à la lettre de notre nouvelle Constitution.

Ce n'est pas la IVe République non plus que la VIe, mais la Ve bis : un régime dans lequel le Président de la République est chargé de l'essentiel mais dans lequel le Parlement, expression de la souveraineté nationale, prend toute sa part aux grands débats et, le cas échéant, par un vote.

C'est dire, mes chers collègues, que ce vote, aujourd'hui, est de très grande importance, qu'il crée un précédent.

Cette nouvelle responsabilité nous oblige et commande que nous parlions franchement. Aussi, au nom du groupe UMP, vous livrerai-je ma conviction et mon cheminement personnel sur cet enjeu majeur. D'abord, notre retour dans le 39e comité de l'OTAN, celui des plans de défense, est souvent présenté comme une pièce d'un puzzle cohérent et à juste ...

Je concentrerai mon propos sur cette décision. Ne tournons pas autour du pot : l'OTAN est le coeur du débat qui nous mobilise aujourd'hui. (« Mais non ! » sur quelques bancs du groupe GDR.) Comme en toutes circonstances, la seule question qui vaille est celle de l'intérêt de la France. En conscience, ma réponse est simple.

Il est dans notre intérêt de reprendre toute notre place dans le commandement de l'OTAN. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)

où nous subissons tous les inconvénients d'un engagement de poids dans les structures de l'Alliance sans en avoir aucun avantage. Prenons l'exemple de l'Afghanistan : 3 400 de nos soldats sont engagés dans cette mission, sur le terrain. Nous avons même le commandement de la région de Kaboul. Pourtant, ne participant pas au commandement milita...