Les amendements de Jean-François Copé pour ce dossier
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pensez à instaurer le temps-guillotine ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Vous me direz que tout cela est sans doute un effet de tribune mais, puisque nous avons le plaisir d'être ensemble, je voudrais compléter mon propos en évoquant les droits de l'opposition, non pas ses anciens droits mais ceux que cette horrible droite réactio...
Nous vous avons donné l'égalité de temps de parole sur les questions au Gouvernement. Mais à peine avais-je souligné ce fait que M. Ayrault s'exclamait : oh, deux minutes, qu'est-ce que c'est que deux minutes !
Ensuite, nous vous avons donné l'égalité de temps de parole durant les séances réservées au contrôle et à l'évaluation, compétence inédite.
De la même manière, vous avez désormais la garantie de disposer de plus de temps de parole que la majorité dans le cadre du temps programmé : 60 % contre 40 % pour nous.
Vous disposerez de trois fois plus de séances d'initiative parlementaire et jouerez un rôle majeur dans les missions d'information. Quelles que soient les critiques que vous pouvez formuler, je considère que, nous, nous avons fait notre devoir et que nous n'avons rien à retirer à tout cela. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Malg...
il ne peut pas vous avoir échappé, disais-je, qu'il y a eu une évolution dans les rapports entre les pouvoirs publics, laquelle évolution a conduit d'un côté, pour ce qui concerne l'exécutif, à une centralisation du processus de décision au niveau du Président de la République et de ses conseillers,
et de l'autre à une opportunité historique de voir le Parlement obtenir des compétences nouvelles. Encore faut-il la saisir. Si nous ne le faisions pas, il n'y aurait aucune raison que d'autres s'en saisissent pour nous. C'est la raison pour laquelle il nous faut d'urgence achever cette réforme en mettant en oeuvre ce nouveau règlement. Désor...
notre majorité contribuera comme jamais à améliorer les textes gouvernementaux. Mon intuition est que ce qui se passe aujourd'hui n'est rien à côté de ce que nous pourrons faire demain en termes de partenariat avec un gouvernement d'autant plus demandeur que, désormais, c'est nous qui décidons la moitié de l'ordre du jour.
De la même manière que les Français refusent de signer des chèques en blanc à l'État pour sa gestion des finances publiques, ce qui est la moindre des choses
..nous avons, nous, à travers, par exemple, les états généraux de la dépense publique, l'opportunité fantastique d'apporter, avec la coproduction budgétaire, une contribution à la préparation du budget qui ne commencera pas au mois d'octobre, comme c'était le cas jusqu'à présent, mais dès le mois de janvier. Inutile de dire que ce simple change...
Le but, monsieur Ayrault, je vous l'ai dit, c'est de travailler ensemble. Je suis en effet convaincu que c'est un domaine dans lequel nous devons être transpartisans, dans lequel nous devons travailler la main dans la main, au service de l'intérêt général. Cela donnera une autre physionomie à notre assemblée et, croyez-moi, elle en a bien besoi...
Mais on aurait bien tort de dire que ce terme ne s'applique qu'à la majorité, il s'applique tout autant à l'opposition. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) En effet, au même titre que, depuis 1958, les députés de la majorité votent toujours oui, les députés de l'opposition, eux, votent toujours non.
Cela ne donne pas, c'est le moins que l'on puisse dire, l'image d'un Parlement moderne. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Dans ce contexte, nous avons un rendez-vous majeur à honorer. Le Président de la République et le Gouvernement nous ont donné les moyens de mettre en oeuvre ce nouveau métier de député.
C'est un débat que nous pourrions en effet avoir en d'autres occasions. Dans ce contexte où certains ont parlé d'hyperprésidence, notamment à gauche, l'idée que nous puissions, nous, bâtir un hyper-Parlement
qui serait non pas, comme je l'ai entendu parfois, un contre-pouvoir mais un pouvoir ce qui serait déjà très bien car ce serait la démonstration que nous sommes constructifs me paraît séduisante. Cela signifierait que nous sommes devenus, ce que les Français attendent de nous : une assemblée nationale moderne, bien loin de l'image lamentab...
Je n'avais pas envisagé de prendre la parole tout de suite, mais puisque M. Ayrault a souhaité, par le biais d'un rappel au règlement, m'interroger, je vais lui répondre. Il a utilisé la formule, un peu curieuse, de « paix des braves ». Pour que deux « braves » se parlent, encore faut-il qu'ils aient confiance. Pour cela, il faut que les condi...
Regardez comme ces gens sont détendus et courtois ! (Protestations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Et nous n'en sommes qu'au début de la discussion ! (Mêmes mouvements.)
Je trouve cela extra, pour des gens qui veulent débattre, et voudraient même avoir des têtes de braves ! Je disais donc que, pour discuter, il faut commencer par avoir confiance l'un dans l'autre. Or, depuis le début de cette discussion, à travers les amorces de procès d'intention, le fameux numéro sur les libertés bâillonnées et autres procéd...
Le dialogue ne me pose aucun problème, bien au contraire. J'ai juste une légère inquiétude, que la présentation de votre préalable vient de renforcer : je crains en effet que cet échange ne soit vain, parce que votre véritable dessein est de ne jamais montrer que vous êtes d'accord avec ce projet, la seule perspective de devoir dire aux Françai...