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Je suis effaré. Je ne sais pas, monsieur le ministre, si vous vous êtes rendu compte que c'est, non pas un député socialiste qui vous a posé la question, mais un député communiste.
Vous auriez pu apporter une autre réponse que celle-là sur les stock-options. Cela nous incite à maintenir notre amendement.
Ces sont des paroles verbales !
Absolument !
Les propos du président Méhaignerie ne sont pas tout à fait exacts. Ce qui pèse sur les entreprises, ce ne sont pas les cotisations sociales, c'est la ponction opérée par les actionnaires pour augmenter leurs dividendes, ponction qui, en huit ans, est passée de 25 % de la richesse créée par ces entreprises à 36,2 %. Aujourd'hui, les revenus fin...
Très juste ! (L'amendement n° 182, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)
Je voudrais tout d'abord que nous nous entendions sur un point pour éviter faux débats et diversion. Les retraites vont-elles coûter plus cher ? La réponse est oui. Je le précise, car on semble parfois prétendre que nous nierions cette évidence, cette réalité. Nous ne la nions pas : les retraites coûteront plus cher. Pour autant, votre solutio...
car il ose dire aux Français qu'ils vont devoir payer les conséquences d'une crise dont ils ne sont pas responsables, et ce pour épargner ceux qui en sont responsables. C'est tout de même extravagant, et il faut que cela soit dit.
Votre projet de loi est très cohérent, comme l'a très justement dit M. Dord. Il ne justifie aucune inquiétude à cet égard, mais ce n'en est pas moins une capitulation pour apaiser la colère des « dieux invisibles », pour reprendre l'expression du prix Nobel d'économie Paul Krugman, même si lesdits dieux ne sont pas si invisibles que cela, puisq...
il faut mondialiser la solidarité et la justice sociale, et non les privilèges de quelques-uns.
Après la taxation des revenus financiers, nous proposons une deuxième mesure, une mesure d'efficacité économique. Ce n'est pas nous qui l'inventons, c'est la Cour des comptes, alors présidée par Philippe Séguin, qui l'affirmait dans son rapport de 2007 : les trois quarts des exonérations de cotisations ne servent pas à développer une politique ...
À l'époque du débat sur la journée de dix heures, vos semblables disaient qu'une telle mesure n'était pas envisageable, car elle mettrait à genoux les entreprises Deuxièmement, j'en viens à vos propos sur les régimes de retraite des autres pays.
Je ne reviendrai pas sur tous vos arguments pour déterminer quel pays est plus ou moins
Prendre comme exemple des pays qui ont le même horizon politique et économique que vous n'a guère de valeur. Pour eux, comme ici, le pouvoir absolu doit être détenu par les marchés financiers. La liberté totale de circulation des capitaux a été acceptée à Lisbonne, la concurrence tourne au délire, comme l'a dit Joseph Stiglitz : telle est aujou...
Il faut en effet se poser la question. M. Méhaignerie me répondra s'il le souhaite. Pour ma part, je citerai trois exemples où la France a été seule. Avons-nous eu tort lorsque nous avons mis à bas la monarchie absolue en Europe ? (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
La France a-t-elle eu tort d'être la seule à déclarer la République ? A-t-elle eu tort de rédiger la Déclaration des droits de l'homme ? Elle était pourtant seule ! Eh bien, non, elle n'avait pas tort. Aujourd'hui, en déposant notre projet de réforme, nous non plus n'avons pas tort ! (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et SRC.)
Qui a inventé cette formule ?
Qui a décrété cela ?
Le bouclier fiscal est un régime spécial !
Vous n'êtes pas tout seul ! Vous pensez avoir toujours raison !