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Interventions en hémicycle de Jean-Claude Sandrier


1242 interventions trouvées.

Nous payons aujourd'hui les conséquences de la course folle à la compétitivité fiscale et sociale encouragée par Bruxelles. De ces deux facteurs, de ces deux choix politiques, vous êtes entièrement responsables. Le pacte de stabilité monétaire, qui avait été présenté comme indispensable à la cohésion de la zone euro, loin d'ouvrir une période ...

Même constat concernant les ménages puisque le taux effectif d'imposition des plus hauts revenus est aujourd'hui fort éloigné du taux marginal de l'impôt sur le revenu, fixé actuellement à 41 %. Il est de 25 % pour les mille plus hauts revenus et tombe à moins de 17 % pour les dix plus hauts revenus. Ces cadeaux fiscaux ont eu une incidence co...

On en voit le résultat aujourd'hui : les 500 plus grandes fortunes, qui, toutes, correspondent à un patrimoine de plus de 60 millions d'euros, sont parfois colossales, se montant à plusieurs milliards d'euros. Alors que nos PME peinent à accéder au crédit, les entreprises du CAC 40 prospèrent pour le plus grand profit de leurs dirigeants et ac...

Quelle déchéance que de voir des États soumis à de vulgaires agences privées,

dirigées par des financiers souvent juges et parties dans ce monde nauséabond qui, selon une expression de Patrick Artus, « se gave de liquidités jusqu'à l'overdose ». Au prétexte de réaliser des économies, vous allez supprimer l'an prochain 30 000 postes de fonctionnaires supplémentaires, portant à 150 000 le nombre de postes supprimés depui...

C'est ce à quoi nous sommes en train d'assister. Vous êtes en train de créer une situation gravissime. Sur le plan des recettes, le nouveau coup de rabot sur les niches fiscales des entreprises et des particuliers à hauteur de 10 milliards d'euros représente un effort notoirement insuffisant. Surtout, les hauts revenus et les grandes entrepris...

et, surtout, cela ne représente que 1,6 % des 120 milliards d'euros dont se sont enrichies les 500 plus grandes fortunes en dix ans.

Vous n'arriverez décidément pas à convaincre que vous touchez à la fortune des plus riches de ce pays. Sortir de la crise, c'est mettre un terme au formidable détournement d'argent opéré par les plus riches, arrêter la spéculation, arrêter les dividendes exorbitants acquis au détriment des salaires, du financement de la protection sociale et d...

Oui, il faut une autre répartition des richesses et on doit rendre l'argent utile, c'est-à-dire le mobiliser pour relancer la croissance. Cela veut dire accorder la priorité à la relance de la demande intérieure, à la relance de l'investissement public comme privé et à une politique fiscale conjuguant justice et efficacité. Il est possible de ...

Il faut arrêter le détournement de richesses, afin de répartir celles-ci autrement, dans l'intérêt de nos concitoyens et du développement économique. Il faut relancer l'économie en s'appuyant sur la création d'un pôle financier public. Tels sont les grands axes d'une sortie de crise et de la mise en oeuvre d'un nouveau progrès économique et so...

Mon rappel au règlement se fonde également sur l'article 58-1 de notre règlement et concerne le déroulement de notre séance. J'espère que celle-ci se déroulera de manière correcte et respectueuse. Madame la ministre, on peut répondre ce que l'on veut aux députés dans cet hémicycle. Ce dont nous débattons ce soir mérite beaucoup de sérieux et u...

Ce n'est absolument pas ce que je veux dire, madame la ministre. Toutefois, vous avez relevé des propos que j'aurais prononcés, selon lesquels mon groupe et moi considérions qu'il n'y avait pas de crise. Non seulement c'est caricatural, mais cela n'a rien à voir avec ce que j'ai dit. D'abord, j'ai essayé d'expliquer les causes de la crise, ce ...

Cela concerne le déroulement de la séance, monsieur le président, car si nous partons sur ce type de caricature, le débat sera faussé, alors que nous pouvons avoir un très bon débat, y compris sur l'article 3. (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et SRC.)