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Il y a une différence entre la science médicale et les sciences humaines. Pour les secondes, une enquête menée six mois après ne sert plus à grand-chose.
Je vous remercie pour votre contribution, qui nous sera très utile. La commission vous serait reconnaissante de lui faire parvenir les données qui vous paraîtraient significatives, ainsi qu'une bibliographie.
Nous allons maintenant auditionner M. Benoît Leclercq, directeur général de l'Assistance publique Hôpitaux de Paris, l'AP-HP.
Disposez-vous des données pour la grippe saisonnière ?
Contrairement aux médecins libéraux, l'AP-HP a donc été consultée pour organiser la réquisition et orienter le choix vers tel ou tel interne ou infirmière.
Les évolutions ont sans doute été d'autant plus importantes que le volume horaire d'ouverture des centres, dans toutes les villes, était très variable.
Quand vous mobilisiez des moyens, c'était en réponse aux préfectures qui vous les avaient demandés.
Et pourtant, les centres auxquels ils étaient destinés n'étaient pas toujours ouverts.
De quel syndicat s'agit-il ?
Son argumentation était-elle scientifique ou sociale ?
Les arguments invoqués étaient donc de nature scientifique, ils ne tenaient pas aux relations sociales internes à l'entreprise.
Cela a dû vous changer !
Cependant, davantage de monde s'est fait vacciner contre la grippe H1N1 que contre la grippe saisonnière : 30 000 agents dans le premier cas, 28 % dans le second cas, soit environ 25 000 agents.
D'autant que les 220 n'ont jamais été mobilisés d'un coup.
Dites-nous donc !
Dans quels locaux ?
Avez-vous une idée du nombre de personnes qui ont été vaccinées dans le périmètre géographique couvert par l'AP-HP ?
Le centre de vaccination installé dans ma ville, armé pour partie par l'hôpital Avicenne et qui couvrait trois communes, n'a accueilli que 5 000 personnes en deux mois, dont 3 000 en trois semaines. Avicenne aurait été capable de s'en occuper. Votre proposition me semble donc intéressante.
Je partage assez cet avis. J'ai cru comprendre que les gens ne défilaient pas à l'AP-HP pour se faire vacciner et que des flacons y ont été jetés sans que toutes les doses aient été utilisées. Or n'importe quel médecin de ville aurait été capable de regrouper ses patients par sept, huit ou neuf afin d'éviter de gâcher des doses.
Pas la peine de venir chercher celui de Drancy car c'est ma commue qui l'a payé !