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Interventions en hémicycle de Jacques Myard


2211 interventions trouvées.

Et c'est là qu'est le problème. Qu'on ne me parle pas de la rigueur : cela ne veut strictement rien dire ! Je l'avais dit un jour au gouverneur de la Banque de France : l'euro et le système maastrichtien, c'est un système parfait dans un monde parfait, mais qui n'existe pas.

Voilà la réalité ! On sait très bien que la dette ne disparaîtra que si l'on utilise toutes les variables d'ajustement, et notamment je suis désolé de le dire le taux d'inflation.

Cessons d'être obnubilés par l'inflation : la refuser, c'est mener une politique pour les rentiers, pour les situations acquises ; cette politique n'est pas favorables aux entrepreneurs, ce n'est pas une politique de croissance.

Je le dis comme je le pense : nous marchons sur la tête. Il faudra à l'évidence revoir cette politique ! Une autre question se pose à propos du système maastrichtien : c'est celle des avances que les banques centrales consentent aux États. Maastricht les a interdites. Un jour, un ancien Premier Ministre, mon ami Alain Juppé, m'a dit : « c'est ...

L'État doit pouvoir, dans certains moments de crise, bénéficier d'avances du système bancaire, comme cela se passe aux États-Unis et au Royaume-Uni !

Il faut arrêter de nous donner des règles qui se retournent contre l'intérêt national, comme on le voit aujourd'hui : le cours de notre monnaie étrangle nos entreprises ; la politique d'euro cher menée par la Banque centrale est suicidaire ! J'entendais tout à l'heure que la République fédérale d'Allemagne avait fait une cure d'amincissement. ...

Il y a aussi les enjeux fiscaux : la France est aujourd'hui exportatrice nette de capitaux, et leader mondial en ce domaine.

Nous recevons 450 milliards d'investissements directs de l'étranger ; nous exportons 750 milliards, grâce, si j'ose dire, à la fiscalité sur le patrimoine. Monsieur Brard va ici écouter sagement ce que je vais dire maintenant : la seule solution, j'en suis intimement convaincu

c'est la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune, la suppression du bouclier fiscal, et la refonte de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. Bien sûr, il serait difficile de le faire aujourd'hui ; mais c'est indispensable pour l'avenir. Oui, il faut réformer la taxe professionnelle ; mais que l'on ne vienne pas me dire que...

Enfin, je suis opposé à la taxe carbone, qui est une usine à gaz. Mes propos sont peut-être iconoclastes, mais ils ont le mérite de réveiller un peu l'hémicycle ! (Sourires. Applaudissements sur plusieurs bancs des groupes GDR et SRC.)

Je suis au moins d'accord sur un point avec Lionel Tardy : nous sommes au coeur du sujet. Si le blocage ne peut pas être efficace, il faut aller se coucher, c'est terminé : le résultat sera désastreux pour l'économie des filières sportives et hippiques, et l'ensemble du système économique concerné fuira à l'étranger. Contrairement à ce que j'...

Je ne peux que souscrire aux propos du rapporteur. Sur le blocage des sites, lorsque vous interrogez les Italiens, et je l'ai fait directement, ils vous répondent que ce n'est pas parfait, qu'il existe une possibilité de fuite mais qu'ils bloquent pratiquement 98 à 99 %. C'est important. L'arme financière est également utile, même si elle n'e...

Nous sommes toujours dans la problématique du gendarme et du voleur. On a la possibilité de bloquer et, même s'il y a quelques fuites, celles-ci finiront par s'arrêter parce qu'elles ne seront plus rentables.