Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions de Jacques DomergueLes derniers commentaires sur Jacques Domergue en RSS


823 interventions trouvées.

Si la CADES a été créée en 1996, c'est que les déficits sociaux existaient déjà. Ce problème récurrent depuis de nombreuses années a affecté tous les gouvernements, quels qu'ils soient. Qui accepterait de transférer une charge aux générations futures ? Personne.

Quel Gouvernement n'y a cependant jamais procédé ? Aucun. Nous parvenons tous au même constat, mais nous proposons des solutions différentes. Du côté de nos collègues socialistes, je n'ai pas entrevu la moindre perspective, sinon celle d'une nécessaire réforme de l'assurance maladie dans la mesure où l'on ne peut continuer ainsi. Certes, et j'...

Elle est une réponse à la crise que nul n'avait entrevue. Nous devons trouver des solutions pour équilibrer ou espérer équilibrer les comptes. La principale critique consiste à dire que nous allons transférer sur les générations futures, contrairement aux dispositions adoptées lors de la modification de la loi organique, et de ne pas compenser...

Je vous saurai gré, monsieur Préel, d'en tenir compte. Comment ne pas utiliser le fonds de réserve des retraites dans une situation difficile ? Sinon à quoi servira ce fonds demain ? Si l'on pouvait faire autrement que de reporter l'évaluation médiane de la date d'apurement de la CADES de quatre ans, de 2021 à 2025, je m'accorderais avec vous...

Les recommandations de la Cour n'étant pas opposables malgré leur qualité elle est souvent amenée à les réitérer année par année. Nous le déplorons. Une croissance de l'ONDAM de 2,9 % comparée à un accroissement du PIB de 1,5 % environ signifie l'acceptation du creusement des déficits. En même temps, vu l'ampleur des besoins, exacerbés par...

Si une solution alternative existe vraiment, nous sommes preneurs, car on ne peut ni transférer ainsi indéfiniment la dette sociale sur les générations futures, ni risquer d'entraver la reprise qui se dessine en alourdissant les charges qui pèsent sur les ménages. Mais, le plus désolant est notre incapacité persistante à réduire l'ampleur de no...

Avec l'article 5, nous sommes au coeur même de la réforme, puisqu'il propose le recul à soixante-deux ans de l'âge légal de départ à la retraite. Quels sont les objectifs fixés par le Gouvernement ? D'abord, nous devons sauver le régime par répartition. Cela impose certaines règles. J'ai cru comprendre que, sur les bancs en face, on ne parlai...

Ensuite, nous devons agir de manière progressive et indolore.

La montée en charge progressive de la réforme permettra aux Français de passer à soixante-deux ans sans baisse réelle du pouvoir d'achat.

Enfin, le système doit pouvoir évoluer. La réforme du régime de retraite par répartition à la française est avant tout un problème démographique. (Protestations sur les bancs du groupe GDR.)

Nous l'avons déjà dit, mais nous devons le répéter parce que vous avez du mal à le comprendre.

Je ne reprendrai pas la démonstration pédagogique que les différents ministres ont faite ici et le Premier ministre hier sur France 2, ni les trois paramètres d'équilibre du système. Les Français ont compris, j'aimerais que vous l'admettiez une bonne fois pour toutes.

Ils ont compris que quand on vit plus longtemps et, surtout, quand on bénéficie plus longtemps de la période de retraite, il est normal de travailler plus longtemps.

Si on n'augmente pas la durée de cotisation, comme vous voulez le faire, il faut diminuer les pensions. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

C'est tellement évident que tous les Français l'ont compris. Quand on passe, en quelques dizaines d'années de 4 cotisants pour un actif à 1,8 et probablement à 1,2 dans les dix ans qui viennent , inévitablement le système devient déficitaire, car il est déséquilibré. Il n'existe donc pas 36 000 solutions.

Soit on ponctionne dans la poche des Français et on diminue leur pouvoir d'achat, soit on étrangle, comme vous voulez le faire, les retraités et on diminue les pensions. (Protestations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

C'est une équation à trois variables, ce n'est pas une histoire de sorcières.

Et la crise, que vient-elle faire là-dedans, me direz-vous, puisque vous mettez tout sur le dos de la crise ? (Vives exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)