En effet, dans l'exposé des motifs, vous expliquez que votre texte a précisément pour objet de libérer le service public de l'audiovisuel du diktat de l'audience quotidiennement mesurée, dont la télévision publique ne doit plus être dépendante, et vous consacrez de longs développements au caractère réducteur de ce mode d'évaluation de la qualité des programmes.
S'agissant de l'audiovisuel extérieur, ce n'est pas parce que quelques Afghans seulement écoutent RFI en persan qu'il faut supprimer une rédaction ou transférer la diffusion de ces programmes vers Internet. C'est même tout l'inverse ! Le général de Gaulle a-t-il mesuré l'importance de son appel du 18 juin à l'aune de son audience ? (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Je ne pense pas que ce soit votre souhait, ni celui de la majorité, que d'être esclave de ce genre de considération et, puisque vous vous en êtes remise à la sagesse de l'Assemblée, je ne vois, dans cet hémicycle, que des personnes sages.
(L'amendement n° 811 n'est pas adopté.)