Je crois moi aussi, comme M. le ministre, que nous vivons un moment historique.
Mieux vaut tard que jamais, ai-je dit tout à l'heure. Lorsque nous avons légiféré sur la composition des conseils d'administration, c'était une étape. Nous avons alors avancé. J'ai toujours insisté, que ce soit à propos du texte sur les conseils d'administration comme de la loi sur la fonction publique, pour que l'on mette en avant ce que j'appelle le rapport de situation comparée, qui permet vraiment une lisibilité de la politique de l'égalité : c'est extrêmement important.
Aujourd'hui, grâce à cette avancée extraordinaire, l'État pourra se dire exemplaire. Nous le devons, comme vous l'avez souligné, à un travail exemplaire de collaboration, de coopération, de cogestion entre le Parlement et le Gouvernement. Tous les amendements ont ainsi été traités et retravaillés au mieux.
Je réponds maintenant à mon collègue Derosier : le ministre a évoqué la question des pénalités. Même si j'espère qu'il ne sera pas nécessaire d'en infliger de nombreuses, le plus souhaitable de les affecter à ce fonds spécifiquement consacré à la politique d'égalité. C'est, au fond, ce que nous avons toujours souhaité, qu'il s'agisse du public ou du privé.
Nous franchissons donc aujourd'hui une étape majeure, et je tiens à remercier le rapporteur d'avoir ainsi coopéré avec nous.