Sans être un spécialiste du droit de travail, j'ai relevé certaines contradictions dans les interventions du rapporteur et du secrétaire d'État.
Lorsque M. le secrétaire d'État nous dit que l'objectif recherché est d'améliorer la compétitivité et la performance des entreprises, en permettant par exemple à un supermarché d'accroître encore davantage ses faramineux profits grâce à une évolution des conditions de travail, on peut bien volontiers le croire car cette position correspond finalement à son éthique, à sa façon de penser, pour laquelle les profits l'emportent sur tout. Dans ce cas là, je ne mets pas en doute de tels propos.
En revanche, lorsque ce même secrétaire d'État habille cet objectif de la défense du pauvre petit salarié que la suppression de cet article pénaliserait, je dis non !
Connaissez-vous la réalité des entreprises ? Pensez-vous qu'un salarié qui se retrouve seul face à son patron ou aux responsables du personnel soit de taille à se défendre s'il n'y a pas d'organisation syndicale pour le soutenir, ce qui est le cas dans une multitude de petites et moyennes entreprises, voire d'entreprises plus importantes ? Pouvez-vous affirmer qu'un salarié dispose de garanties suffisantes pour pouvoir sauvegarder sa qualité de vie ?