Je me glisse, nuitamment et discrètement, dans ce débat de spécialistes sur le sport parce que l'on parle télévision.
En entendant M. le ministre, je suis quelque peu surpris qu'un membre du Gouvernement dresse un bilan aussi négatif de la réforme de l'audiovisuel de 2009, voire admette son échec. À l'époque, le Président de la République nous avait « vendu » la suppression de la publicité à la télévision en affirmant qu'elle aurait pour effet de faire échapper l'audiovisuel public à l'audimat, ce qui offrirait des possibilités fantastiques, notamment dans le domaine culturel, mais aussi dans le domaine sportif.
Aujourd'hui, l'audiovisuel public dépend moins des ressources publicitaires, en l'occurrence des 350 millions d'euros par an environ que représentaient les recettes publicitaires en soirée.