Madame la ministre, j'entends bien votre affirmation de principe, mais je veux insister sur la notion de service de première nécessité.
Si l'on considère que les prestations de collecte, de tri et de traitement des déchets ne sont pas des services de première nécessité, vous allez non seulement entendre le cri d'un élu mais aussi voir le courroux de nos concitoyens s'abattre sur nous.
N'est-ce pas un service de première nécessité que de trier les déchets, de bâtir et d'entretenir des équipements qui vont permettre de moins polluer, rendre à la terre la matière organique une fois qu'on l'aura traitée, et produire du biogaz, de la chaleur ? N'est-ce pas un service de première nécessité que de mettre des déchets en centres d'enfouissement technique ? N'oublions pas que nous avons affaire à un public captif. Nous n'avons pas le choix.
Certes, il faut trouver de l'argent – et pourquoi pas dans un secteur comme celui-là ? –, mais nous considérons les uns et les autres que de tels services sont de plus en plus indispensables à l'avenir de notre société.
Madame la ministre, je veux vraiment insister sur cette question car il s'agit bien de services de première nécessité.