Monsieur le ministre vous connaissez mon attachement à l'EPRUS. Nous l'avons défendu ensemble, grâce à vous, et c'est un organisme auquel je tiens particulièrement.
Notre amendement reconnaît la nécessité d'une réserve prudentielle de 3 millions d'euros. À la fin de l'année 2011, l'EPRUS dispose de plus de 11 millions d'euros en réserve sur son fonds de roulement.
Si l'on garde les 3 millions, et que l'on réduit de 5 millions la dotation à l'EPRUS, comme nous le souhaitons avec Yves Bur, il restera 6 millions d'euros de réserve, soit le double des réserves prudentielles.
S'il y avait une proposition de renouvellement d'antibiotiques ou de pilules d'iode, les 6 millions en question y pourvoiraient, nous n'avons pas besoin de beaucoup plus dans les mois à venir, sauf cas dramatique.