Oui, parce qu'il ne s'agit pas seulement de dire qu'on fait des économies. En matière d'économie, je peux aussi faire des propositions, même si elles ne sont pas toujours suivies, mais êtes-vous sûrs et certains, messieurs les rapporteurs, au-delà de la logique budgétaire, que l'EPRUS sera en mesure de procéder aux renouvellements de stocks stratégiques ? À l'EPRUS, à qui a-t-on posé la question ?
Deuxième question : en cas d'urgence sanitaire exceptionnelle, est-on capable de mobiliser immédiatement tous les fonds ?
Voilà les deux questions que je pose. Si vous pouviez y répondre, cela n'intéresserait pas seulement le ministre du travail, de l'emploi et de la santé, mais également l'ensemble de ses collègues. Il y a de très nombreux endroits où l'on peut faire des économies, mais quand, à un moment donné, on assèche la dotation, on diminue aussi les capacités d'intervention.
Je le répète, il ne s'agit pas d'avoir des dotations de confort. L'époque ne s'y prête pas, elle ne s'y prête plus. Aucun organisme ne peut se dire, aujourd'hui, qu'il va demander plus que ce dont il a besoin. Tout le monde sait bien que ce n'est plus dans l'air du temps. Mais de là à ne pas donner les crédits suffisants pour intervenir, il y a une différence. Moi, cela me pose un problème de fond, en cas d'urgence sanitaire.