Ce n'est pas au Conseil d'État d'apprécier la pertinence du nombre d'élus : il s'agit là d'une appréciation de nature politique, et non pas juridique. Je répète que je ne suis pas convaincu qu'un ratio de 45 pour 400 000 habitants ne permette pas aux élus guadeloupéens de faire correctement leur travail.
Quant à la situation dramatique de Saint-Martin, elle était totalement prévisible, et nous avions d'ailleurs été plusieurs députés à l'annoncer.
Pour ce qui est de vos comparaisons avec la Martinique ou la Guyane, monsieur Lurel, je vous répondrai qu'on n'est pas obligé d'aggraver par d'autres abus les abus existants.