Je me rallie moi aussi à ces amendements.
Quelles que soient les erreurs que nous avons pu commettre par le passé, le marchandage qui a été évoqué n'honore pas notre façon de travailler. Il faut assumer les positions que nous avons prises et en revenir à une question essentielle : comment le justiciable s'y retrouve-t-il ?
Je suis avocat de profession et mes confrères savent bien que la postulation conduit à être tiraillé dans tous les sens. Il faut, je crois, examiner cette question avec un regard du XXIe siècle : il existe aujourd'hui des sociétés inter-barreaux et des réseaux privés virtuels d'avocats – RPVA pour les connaisseurs – sont en train d'être mis en place. Pourquoi, dans ce contexte, serions-nous les derniers à avancer vers une solution qui permettrait à nos concitoyens de comprendre le peu que recouvre la présence de deux avocats dans une même affaire à l'heure où des échanges immatériels entrent dans le règlement des affaires ?
Soyons raisonnables. Nous avons besoin de stabilité et de crédibilité. Je ne sais pas si j'ai voté pour Bordeaux et Libourne il y a quelque temps. Nous avons débattu aujourd'hui d'Alès et de Nîmes. De tout cela, il faut faire table rase, prendre en considération les avancées que nous avons réalisées et nous y tenir pour aller vers un peu de modernité. C'est la raison pour laquelle je suis favorable à ces amendements.