L'un des aspects les plus intéressants de la discussion de ces amendements, ce sont les réponses de M. le rapporteur – que nous remercions pour le soin qu'il y apporte, même si ses avis ne sont pas favorables – et de Mme la ministre. Il est frappant de constater que l'argument financier de la compensation prévue à tel ou tel article revient cycliquement. Mais au-delà de cette compensation – que nous contestons –, le problème le plus crucial aujourd'hui, si nous voulons un grand service public de l'audiovisuel, une belle télévision publique du XXIe siècle, un média global à nul autre pareil, une superbe entreprise unique, ce sont ses ressources : il ne suffit pas de compenser, il faut des ressources à la hauteur d'une telle ambition.
En matière de soutien à la création audiovisuelle et cinématographique, je m'étonne d'ailleurs d'entendre Mme la ministre citer comme seule référence culturelle une personne que nous connaissons bien les uns et les autres, et pour laquelle nous avons le plus grand respect, je veux parler de M. Pascal Rogard, qui, comme chacun sait, est le vice-ministre de la culture de note pays. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)