Monsieur Pupponi, nous ne demandons qu'à nous asseoir ensemble, notamment les députés maires, qui connaissent la situation, et vous avez dépeint d'ailleurs très justement ce qui se passe dans nos villes, dans nos cités, tous les jours.
Cette mesure, sur laquelle nous espérons avoir l'unanimité, c'est une mesure parmi d'autres, je suis d'accord avec vous. Quand vous dites que les jeunes ne savent plus ce qu'est le droit, qu'ils n'ont plus de repères, nous sommes entièrement d'accord. Ces mesures beaucoup plus répressives à l'égard de ceux qui sont considérés comme des monstres ne suffisent pas, nous en sommes tous d'accord.
Une vraie politique de prévention pour éviter que des individus ne deviennent à un moment donné de leur vie des monstres, cela mérite un grand débat. Nous vous avons souvent demandé ce que vous proposiez.
M. Raimbourg me dit qu'il faut éradiquer les trafics de stupéfiants, trouver du travail aux jeunes... Ce n'est pas les réponses que nous attendons !
Je présenterai dans quelques jours soixante et une propositions de prévention de la délinquance qui sont totalement adaptées à la réalité du terrain. J'espère qu'un certain nombre d'entre vous, M. Pupponi, M. Muzeau et d'autres, viendront éventuellement les approuver, car ce sont des propositions visant à éradiquer l'extension de la violence.