C'est cela qu'ensemble nous devons faire si nous voulons efficacement protéger les policiers qui réalisent un travail exemplaire dans ces quartiers et ailleurs. C'est ce que nous vous disons, avec beaucoup de solennité.
Oui, vous allez donner le sentiment à un certain nombre de nos concitoyens que nous avons enfin trouvé la solution, vous allez faire passer des messages aux familles de ces policiers, qui auront le sentiment que nous aurons pris en compte leur souffrance et leur détresse, mais vous n'aurez pas réglé le problème et, une fois que nous aurons voté ce texte, demain, après-demain, dans trois jours, quatre jours, six mois, un an, des policiers seront de nouveau des victimes, car cela n'arrêtera pas les délinquants.