Monsieur le ministre, les contrats locaux de prévention de la délinquance permettent au maire de travailler avec le commissaire de police dans le cadre d'une coproduction de la politique de sécurité. Dès lors que les maires sont ainsi impliqués dans cette politique et que les communes financent la vidéoprotection, ils devraient avoir leur mot à dire. Pour reprendre votre exemple, il serait tout de même curieux que des caméras soient implantées aux abords d'une gare sans que le maire ait à donner son avis. Encore une fois, celui-ci est au coeur du dispositif de vidéoprotection, en partenariat avec le commissaire de police et le préfet.
J'ajoute que, si une commune met en oeuvre, au même moment, son propre projet d'installation d'un système de vidéoprotection, demander son avis au maire permettrait d'éviter les doublons. Il ne s'agit pas de bloquer le dispositif, mais de mener une politique partenariale.
(L'amendement n° 160 n'est pas adopté.)