Cette fois-ci, madame Batho, je suis en désaccord avec votre proposition.
Prenons le cas d'une affaire de violences intrafamiliales classée sans suite parce que le plaignant s'est désisté. Je ne vois pas pourquoi il faudrait se priver de la mémoire de cette affaire.
Prenons maintenant le cas d'un individu interpellé en possession de produits stupéfiants pour lequel il est décidé de ne pas poursuivre mais de prononcer une injonction thérapeutique. Je pense qu'il serait mauvais que le parquet et les policiers ne soient pas informés.
J'émets un avis défavorable à cet amendement.