Je voudrais convaincre nos compatriotes qui n'habitent pas ces quartiers de l'importance d'une telle politique volontariste. Nombre d'entre eux pourraient penser que tout cela ne sert à rien puisque les médias nous montrent toujours des situations qui se dégradent, que nous sommes face à une fatalité. Ils ont tort ! Ces quartiers sont une formidable machine à intégrer.
Dans le cadre de la dynamique Espoir banlieue, par exemple, 28 000 contrats d'autonomie ont été signés, 30 % d'élèves boursiers ont désormais accès aux classes préparatoires, 22 000 entreprises y ont été créées. En matière d'éducation, les internats d'excellence constituent une belle initiative. Ce programme partenarial est une réussite dont nous pouvons être fiers.
Reconnaître à tous ceux qui résident sur notre territoire le droit d'accéder à un logement décent est bien une composante de notre modèle social. En cela, l'univers des bailleurs sociaux est en première ligne. Pour réaliser une telle mobilisation, il a fallu, dans le cadre du plan de cohésion sociale, passer un contrat de confiance avec les opérateurs de l'USH.
Aujourd'hui, le prélèvement opéré dans le cadre de ce PLF était-il la seule solution à trouver ? En ce qui concerne le financement du PNRU, on n'a pas trouvé de solution pour l'après-2012 et le retour de l'État parmi les financeurs reste une question en suspens. (Rires sur les bancs des groupes SRC et GDR.)