Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission, mesdames et messieurs les rapporteurs, chers collègues, l'avantage d'un débat budgétaire est que la vérité des chiffres finit toujours par s'imposer. Nos échanges présentent du moins cette vertu pédagogique.
Je trouve sinon incompréhensible, du moins curieuse la pratique consistant, pour le ministre de la culture et de la communication, à présenter une conférence de presse budgétaire tous les mois de septembre rue de Valois. Vous n'avez pas échappé, monsieur Mitterrand, à cette tradition qui veut que, chaque année, quels que soient les chiffres, le ministre de la culture et de la communication se réjouit invariablement de la hausse des crédits qui lui sont alloués.