Elle est très divisée et majoritairement opposée au coefficient multiplicateur. Disons-le et cessons de penser que nous disposons là de la panacée universelle. Si la profession est réticente, c'est parce qu'elle craint que son application ne déclenche des importations massives qui se feraient à son détriment. Du point de vue économique, une telle crainte est tout à fait fondée.
Reconnaissons que ce qui a été voté n'a pas pu être mis en oeuvre en raison de fortes réticences. Pour autant, je ne souhaite pas la suppression du coefficient multiplicateur, qui a le mérite d'exister. Si d'aventure, il fallait l'activer, laissons-nous en la possibilité.
L'amendement de M. Brottes est satisfait : le coefficient multiplicateur existe et la taxe souhaitée par le Président de la République permet de modérer les marges au bénéfice des producteurs.
J'imagine que vous allez retirer votre amendement, monsieur Brottes.