Nous voici réunis, madame la secrétaire d'État, pour examiner en deuxième lecture ce texte qui illustre notre volonté de lutter contre les violences faites aux femmes. Comme je l'ai dit le 25 février dernier, et comme l'ont confirmé les différents orateurs, certains problèmes ne se prêtent ni aux débats partisans ni à l'expression de divergences idéologiques. Il convient à ce titre de saluer, une fois encore, la qualité de ce travail transpartisan.
Les mesures contenues dans la proposition de loi sont attendues par de nombreuses femmes ; concrètes, elles témoignent d'avancées notables dans différents domaines, tels que la garde des enfants, le logement ou les mariages forcés. Le Sénat, qui partage la volonté de notre assemblée de sensibiliser toujours davantage à ce fléau des violences faites aux femmes, a apporté sa contribution.
Les violences faites aux femmes sont inacceptables ; il convient donc de voter et d'appliquer ce texte dans les plus brefs délais. Pour ce faire, il est souhaitable que l'unanimité prévale dans notre hémicycle, même si le combat, en ce domaine, n'est pas terminé. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)