Sachant que les offres commerciales qui comportent une gratification financière pour les joueurs sont dangereuses – elles représentent un appel notamment pour les personnes en difficultés –, on se contente de les limiter au lieu de les interdire comme nous le suggérons.
On limite l'offre pour se donner bonne conscience ! Et l'on soutiendra que l'on a tout fait pour empêcher que ces gens-là viennent aux jeux en ligne. En réalité, il n'y a qu'une seule manière de réussir : empêcher ces appels à la participation et interdire la publicité. Autrement, c'est du pousse-au-crime.
Tel qu'il est rédigé, le texte ne permettra pas à l'ARJEL de recevoir les pétitions et de percevoir la situation réelle des sujets de cette exploitation scandaleuse. Il ne pourra ni réglementer ni interdire ni empêcher les offres commerciales. Ce texte ne participera donc pas à autre chose qu'à une régression du corps social. Je le dénonce ; je trouve cela scandaleux ; cela m'ennuie que des intelligences et des compétences telles que celles qui sont réunies dans l'hémicycle acceptent cela.