Merci de me permettre de répondre à M. le ministre sur son rejet de l'amendement n° 196.
J'aime bien l'expression de « pousse-au-crime » employée par notre collègue Brard pour qualifier ce texte. Selon moi, les jeux en ligne sont la pire des abjections que l'État peut autoriser parce qu'ils vont d'abord séduire les plus fragiles, les plus en difficultés, ceux qui, un soir de trouble ou de fatigue, essayeront d'y trouver l'ultime solution à leurs graves problèmes.
Personnellement, je suis d'une sévérité absolue à l'égard de ce qui permet ou facilite ce genre de chose. Je le dis sans jugement de valeur sur ceux qui votent la loi parce que je n'ai pas à le faire, mais je trouve scandaleux que l'État, que la République l'accepte. Il s'agit d'une descente, d'une régression. Ce texte fait régresser notre corps social, dans ce cas précis.