C'est un débat difficile sur un texte sympathique. J'ai d'ailleurs quitté la commission des affaires sociales pour venir écouter M. Novelli, parce que j'aime sa passion et que je la partage.
En tant que président de la commission des affaires sociales, je me devais d'être là. Comme je sais que c'est un texte difficile, nous avons préparé, avec Gilles Carrez, trois amendements, de façon qu'un repli, s'il a lieu, puisse nous donner quelque satisfaction.
Nous avons des taux élevés de cotisations sociales qui sont un problème pour l'entreprise française, pour notre compétitivité économique et, donc, pour l'emploi. Dans le même temps, il existe de plus en plus de systèmes d'optimisation fiscale, comme cela a été dit par M. Carrez et M. Gaubert. Il faudra un jour que cela cesse ; on le dit mais, à chaque fois, un argument politique, affectif, nous en fait rajouter.