Le texte prévoit que la déclaration constitutive du patrimoine affecté n'a d'effet qu'à l'égard des créanciers postérieurs à celle-ci. Les droits liés antérieurement ne peuvent donc être remis en cause par la création du patrimoine affecté qui modifie le droit de gage général offert au créancier personnel comme au créancier professionnel.
Je comprends la logique de votre amendement et l'intérêt qu'il présente en termes de simplicité pour les entrepreneurs. Il me semble toutefois préférable de ne pas remettre en cause le droit de gage général des créanciers antérieurs.
Aussi le Gouvernement émet-il un avis défavorable.