Monsieur le secrétaire d'État, vous nous avez rappelé, à juste titre d'ailleurs, que vous vous êtes livré à cet exercice de redécoupage électoral sur les instructions du Conseil constitutionnel qui demandait qu'on modifie les limites des circonscriptions en tenant compte essentiellement de l'évolution démographique.
Je suis étonné que l'on puisse se référer au Conseil constitutionnel dans un premier temps, et qu'un ministre de la République mette ensuite en cause ce même Conseil.
J'ai bien compris, monsieur le secrétaire d'État, que vous n'avez pas voulu soutenir votre collègue. Doit-on l'interpréter comme un flottement dans les rangs du Gouvernement ? (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Nous en sommes peut-être là.