M. Valls m'a devancé : quand un ministre est en désaccord avec le Gouvernement auquel il appartient, il en démissionne. Or c'est tout de même le Conseil constitutionnel qu'un ministre se permet de critiquer.
Cette institution, juste avant les fêtes de Noël, nous a d'ailleurs adressé un signe : la majorité ferait bien d'écouter ce qui se dit sur les bancs de l'opposition, ce qui éviterait au Conseil d'avoir à vous censurer, comme ce fut le cas pour la taxe carbone. Si vous nous aviez écoutés, vous n'auriez pas voté ce texte.