Je voudrais que l'on y réfléchisse pendant un moment. D'ailleurs, dans votre famille politique, beaucoup de gens ont démontré le danger de l'utilisation de la procédure référendaire sur des questions complexes, sectorielles et techniques. Je vous renvoie à l'excellent texte de François Mitterrand, Le Coup d'État Permanent, monsieur Brottes.
Pourquoi ne pas réserver le référendum aux grands moments de l'histoire de la nation, comme en 1958, 1992, et même en 2005 – celui que nous avons perdu ? En revanche, sur des enjeux importants mais sectoriels, le référendum, c'est l'assurance d'une très faible participation, d'une légitimité absente et d'un vote émotionnel.
Je suis représentant de la nation,…