Mardi soir, j'ai cité les Pays-Bas ; la situation n'y est pas terrible non plus. Je pourrais également citer la Grande-Bretagne, où je me rends assez régulièrement, pas uniquement pour du courrier, mais aussi et surtout pour des raisons familiales. Ce n'est guère mieux dans ce pays.
Il ne serait donc pas mal, avant de franchir le Rubicon de la transformation de La Poste en société anonyme, de dresser un bilan le plus exhaustif possible de ce qui a été fait, de ce que cela a donné, des espoirs, éventuellement, qui étaient nés, parce que nous pouvons admettre que certains, fermant les yeux, se bouchant les oreilles, ont pu croire que des entreprises de réseaux, dont La Poste, pouvaient trouver leur bonheur dans la libéralisation. On voit aujourd'hui ce que cela donne. Je pense que, pour notre pays, qui a une très forte tradition dans ce domaine, il serait bon que ce bilan soit réalisé, de façon à éclairer, avant qu'il soit trop tard.
J'ai bien noté ce qu'a dit Marc Dolez hier soir, à la dernière phrase de son intervention : lorsque la gauche reviendra au gouvernement, elle aura comme mission essentielle de rétablir La Poste comme service public.
(L'amendement n° 101 , repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)
(L'amendement n° 24 , repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)