Je ne vais pas m'opposer à cet amendement, mais je souhaite faire observer que, désormais, chaque fois qu'il y a un conflit avec les routiers ce ne sont plus les entreprises qui sont en première ligne, mais l'État. Les entreprises ne consentent à bouger que si elles obtiennent parallèlement des avantages de l'État.
Je me permets de vous faire observer – comme l'indiquait ce matin l'un des principaux syndicalistes de ce secteur – qu'à force d'avoir, pour éviter un certain nombre de désagréments, développé cette attitude, qui n'est pas récente, mais qui s'amplifie, on arrive à rendre quasiment impossibles les négociations dans ce secteur.
Vous verrez que cela coûtera de plus en plus cher à l'État.