La discussion se révèle intéressante : finalement: vous préférez passer en force plutôt que de consulter une organisation syndicale, celle que vous citez, en l'espèce, qui est respectable comme elles le sont toutes ; cela peut pourtant permettre d'aboutir à des positions communes. Je croyais que l'on essayait d'avancer ensemble.
Monsieur Bénisti, plutôt que de créer un comité consultatif qui, dans les faits, ne sera pas consulté, inspirez-vous de ce que vous avez fait pour la Société du Grand Paris : installez un comité, enlevez le mot consultatif et dites qu'il ne servira à rien ! Ce n'est pas la peine de se faire plaisir en glissant dans le millefeuille de cet établissement une feuille qui ne servira à rien. Bien sûr, nous sommes opposés à l'amendement de M. Bénisti.
Ajoutons que, suite à l'adoption de l'amendement n° 144 , par lequel vous avez réduit le monde associatif aux seules associations reconnues d'utilité publique, aucune association du territoire Paris-Saclay, aucune association locale protectrice de l'environnement, par exemple, ne pourra faire partie de ce comité consultatif. Je ne doute pas que vous ayez agi en connaissance de cause car vous savez comme moi que le nombre d'associations reconnues d'utilité publique est très faible dans ce pays. Très peu d'associations locales pourront siéger au comité, y compris parmi celles qui s'intéressent au développement économique, scientifique ou à la gestion croisée – je pense notamment aux associations du type Bernard Gregory qui aide à l'insertion professionnelle en entreprise des jeunes docteurs de toutes disciplines. Je ne suis pas sûr que cette association, dont l'importance n'est plus à prouver, puisse siéger dans ce type d'établissement.
Avec ces deux amendements, vous réduisez considérablement le rôle du comité consultatif. Allez plus loin : supprimez-le !
(L'amendement n° 145 est adopté.)
(L'article 22, amendé, est adopté.)