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Intervention de Bernard Deflesselles

Réunion du 5 novembre 2009 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2010 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Deflesselles, rapporteur pour avis :

Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission de la défense, mes chers collègues, nous venons d'engager ce débat budgétaire sur le thème de la défense et de la sécurité de la nation.

Ce thème ne saurait être sujet à polémique. Il appelle à la responsabilité. Cette responsabilité nous la devons aux hommes et aux femmes de la communauté de défense qui, chaque jour et parfois au péril de leur vie, servent les armes de la France.

Il ne s'agit dans cet hémicycle ni d'afficher un optimisme béat ni une posture d'opposition caricaturale à notre politique de défense. Nous devons être fiers de cette France du XXIe siècle qui dispose des instruments de son indépendance et de sa liberté : la dissuasion nucléaire et une meilleure maîtrise de la quatrième dimension, en clair la maîtrise de l'espace.

Nous devons être fiers de cet héritage construit et préservé depuis soixante ans par deux Républiques. Nous devons être fiers de n'avoir, dans cet hémicycle, jamais refusé la confiance de la nation à aucun gouvernement dès lors qu'il en allait de l'intérêt supérieur de la France, quels que fussent les sujets : notre posture stratégique, nos alliances, nos engagements ou enfin les ressources dédiées à la crédibilité de notre outil de défense.

Actuellement, nous sommes au coeur d'une nouvelle donne : celle qu'expriment le livre blanc et une programmation militaire largement débattus et préparés au cours des deux dernières années.

Monsieur le ministre, le budget que vous nous présentez, apporte aux armées les ressources pour honorer les contrats opérationnels que le Président de la République leur confie au nom de la nation.

Certes, j'entends d'ici les bonnes âmes – encore à l'instant – dont la seule expertise est de prétendre toujours et encore que nos efforts, nos crédits ne sont pas suffisants.

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