Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, ce budget est traditionnel, certes, mais aussi en demi-teinte.
Puisque c'est la première année que nous avons l'occasion d'échanger sur ce sujet, monsieur le secrétaire d'État, je commencerai par exprimer un regret : ce budget s'inscrit en baisse, ce qui n'est pas une nouveauté – j'avais eu l'occasion de faire la même remarque à vos prédécesseurs.
Ce budget recule d'environ 2 % en euros constants, ce qui ne permet pas d'honorer les engagements des différents gouvernement successifs – M. Gremetz a rappelé que même les gouvernements socialistes n'ont pas toujours respecté les leurs.
Compte tenu – malheureusement – de la disparition progressive de nos anciens combattants, il suffirait pourtant de maintenir le budget à niveau constant pendant une année pour parvenir à tenir les objectifs égrenés à cette tribune, année après année.
Mes regrets perdurent, mais j'espère que nous parviendrons à maintenir ce budget en euros constants pendant une année, peut-être pour remplir l'objectif des trois points, peut-être pour autre chose.
Pourtant tout avait bien commencé : vous aviez annoncé, ici même, une revalorisation de l'indice 41 à l'indice 43 de la retraite du combattant, dès le 1er janvier. Nous le savons, l'arbitrage de Bercy n'a pas été favorable. Nous le regrettons ; les associations d'anciens combattants aussi.
Après l'intervention de Mme Imbert, et siégeant ici depuis 2002, je voudrais rappeler que l'indice n'a pas été revalorisé lors de la mandature précédente…