Effectivement, M. Novelli est ferme ; pourtant, c'est un libéral.
J'ai lu avec attention le compte rendu de sa conférence et de sa rencontre avec la fédération patronale concernée. Les propos tenus tout à l'heure par notre rapporteur se situaient bien en-deçà des critiques alors formulées par M. le secrétaire d'État. Par comparaison, M. Bur fait figure de modéré.
Il faudrait donc, monsieur Woerth, que vous vous rapprochiez de votre collègue.
Rappelons que l'avantage social dont les restaurateurs bénéficient sur les repas du personnel représente un manque à gagner de 150 millions par an pour la sécurité sociale : une recette de poche, diront certains, ceux qui sont opposés à la disparition de ce prétendu léger avantage. Cette somme est pourtant supérieure au montant des économies escomptées des mesures de déremboursement des médicaments qui vont affecter les malades.
C'est une démarche bien ciblée et trop timide, nous l'avions dit, mais nous considérons qu'elle va dans le bon sens ; c'est pourquoi nous l'avions soutenue.