Je regrette que M. le rapporteur ait retiré son amendement et je me réjouis que M. Muzeau l'ait repris. Par ailleurs, nous ne renonçons pas à l'amendement n° 242 .
Monsieur le ministre, le secrétaire d'État au commerce disait lui-même avoir fait preuve d'une naïveté confondante en prenant cette mesure, compte tenu de son coût, supérieur à 2,5 milliards d'euros, et de son peu d'efficacité : ni la baisse des prix ni les embauches ne sont au rendez-vous. Quant aux augmentations de salaires, je n'en parlerai même pas !
Par ailleurs, alors que la baisse de la TVA aura rapporté au secteur plus de 2 milliards d'euros, la mesure que tend à instaurer notre amendement ne lui coûterait que 150 millions. Dans ces conditions, monsieur le ministre, votre affirmation selon laquelle nous allons détruire l'effet de la baisse, ne peut, au mieux, que faire sourire.