...mais je souhaite revenir sur la vision développée dans le discours de Mme Touraine, qui laisse penser qu'il pourrait y avoir opposition entre les publics les plus dépendants et les moins dépendants. Ce n'est pas ma conception de la gestion du secteur, ni de l'utilisation des crédits de l'assurance maladie.
La restitution des crédits non utilisés par la CNSA pour des raisons de décalage d'ouverture de places n'entrave en rien la poursuite des plans. La progression des mesures nouvelles en 2010 sera identique à leur progression en 2009, et le rythme de création de places se poursuivra. Je serai particulièrement attentive à ce que les freins éventuels à l'ouverture rapide des places soient levés.
Je remercie également M. Perrut d'avoir souligné l'importance des liens intergénérationnels. Comptez sur moi, cher Bernard (Exclamations sur les bancs du groupe SRC), pour multiplier les initiatives dans ce sens. Vous avez également évoqué les difficultés des structures d'aides à domicile, dont l'augmentation des coûts de personnel se fait particulièrement sentir en période de crise. Je n'ignore pas ces difficultés. Pour y faire face, la CNSA dispose d'une enveloppe de 90 millions d'euros qui servira à l'informatisation, à la professionnalisation de la gestion et à la coopération entre les services, de façon à optimiser les coûts.
Vous vous interrogez enfin, madame Gallez, sur la capacité des pouvoirs publics à faire face aux défis démographiques. Je veux vous rassurer sur le rythme de création de places, dont le rythme est passé de 2 500 au début de la décennie à 7 500 – et même à 12 500 en 2009, grâce au plan de relance. Ces chiffres sont cohérents avec la programmation régionale des besoins. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)