D'ailleurs, certains députés de votre groupe en ont convenu ; il serait totalement stupide de prétendre qu'il n'y a pas de crise.
Les raisons du déficit sont exogènes au système de sécurité sociale.
En ce qui concerne les dépenses, vous parlez de portion congrue : il n'en est rien. Lorsque nous augmentons l'ONDAM de 3 %, nous augmentons bien les dépenses de 3 % ; lorsque nous augmentons l'ONDAM médico-social de 5,8 %, nous allons très au-delà de toutes les autres augmentations ! Nous donnons donc les moyens à nos concitoyens de continuer à se soigner encore mieux et de bénéficier d'un système médico-social dont les dépenses progressent. Cela ne peut pas être contesté : nous sommes en période de crise, nous connaissons des difficultés, mais nous continuons à faire fonctionner le système social, ce qui n'est pas sans exiger de notre part une vigilance toujours plus grande.
En ce qui concerne les recettes, plusieurs dispositifs d'exonérations ont été modifiés ainsi que la taxation des systèmes de stocks-options. Nous avons aussi créé un forfait social. Je sais que vous m'objecterez, comme à votre habitude, que tout cela n'est pas suffisant et que nous devrions aller plus loin.