M. Bapt s'est étonné qu'au vu des hypothèses de progression de la masse salariale, pourtant importantes, il ne soit pas possible de réduire les déficits. La raison en est simple : dès lors que la progression moyenne des recettes est de l'ordre de 4,5 % – soit 5 % pour la masse salariale, laquelle ne couvre pas l'ensemble des recettes – et que les dépenses, toutes branches confondues, au-delà de l'ONDAM fixé à 3 %, progressent de 4 %, l'augmentation des recettes est certes plus importante que celle des dépenses, mais leur écart reste très faible. Autant dire qu'il faudra beaucoup de temps pour compenser un montant de 30 milliards.