L'écart entre les taux est de 0,25 %, et la Cour des comptes elle-même considère que cette différence ne justifie pas la fusion de la gestion des deux dettes, à laquelle je ne suis pas favorable. Il n'y a donc pas de coût supplémentaire lié à la solution retenue cette année. Si nous sortons de la crise, nous en rediscuterons l'an prochain.
J'en viens aux perspectives financières de la sécurité sociale. M. Issindou et M. Gremetz ont jugé le déficit inacceptable. Je les rejoins sur un point : nous serions tous bien plus heureux si ce déficit n'existait pas. Aucun député de la majorité ne dira d'ailleurs le contraire. En attendant, il n'y a rien d'autre à faire qu'à accepter la situation. Quand on enregistre une chute de plus de 21 ou 22 milliards des recettes sur le travail, il est impossible de la contrebalancer, à moins de frapper considérablement les revenus du travail,…