Il ne s'agit pas non plus de conditionner les soins à une quelconque régularité du séjour. Au contraire : c'est défendre ce principe que d'en vouloir s'assurer de la bonne application, car la multiplication des dérives en viennent à mettre le système en danger.
L'aide médicale d'État reste néanmoins critiquable en raison même de ces dérives. On ne saurait en effet justifier tous les abus. Ainsi, lors d'un de mes déplacements en Géorgie, un inspecteur chargé du SCTIP, le service de coopération technique internationale de police, m'avait fait part de l'existence d'un trafic de Subutex en direction du Caucase. L'enquête a finalement révélé qu'un certain nombre d'individus, en jouant sur plusieurs identités, parvenaient à se fournir en Subutex par le biais de l'aide médicale d'État
Autre exemple, pris dans un article de Libération de l'année dernière…