… rien n'est plus douloureux qu'une prise en charge peu efficiente. En médecine, le plus est souvent l'ennemi du bien, tant il est vrai que tout ce qui est possible n'est pas obligatoirement souhaitable. Nous devons entrer dans une démarche de soins qui privilégie l'essentiel par rapport à l'accessoire, qui valorise la prise en charge globale par rapport à l'acte ponctuel, au traitement de la pathologie ou au traitement de l'organe. Car à financer ce qui est inutile, on risque de ne plus pouvoir financer, un jour, ce qui est indispensable.