… mais, plus encore, la branche retraite et, demain, pour une prise en charge satisfaisante de la perte d'autonomie. Nous allons vivre plus longtemps, il faudra donc travailler plus longtemps.
Je m'attacherai plus spécifiquement aux enjeux de l'assurance maladie. Notre système de santé demeure l'un des plus performants au monde. Notre pays a pu, par le passé, grâce aux efforts et à la passion de ceux qui se sont engagés à soigner leurs concitoyens, répondre aux premières menaces pesant sur notre système de santé.
Mais celui-ci doit aujourd'hui relever des défis d'une ampleur sans précédent. En effet, nous le savons, les dépenses de santé dans les pays développés vont croître en raison de l'allongement de la durée de la vie, du coût des nouveaux traitements, de la prise en charge de maladies chroniques et d'un désir sans cesse croissant de bien-être.
Mesdames et messieurs les ministres, votre tâche, comme la nôtre, est bien difficile, compte tenu de l'importance des déficits. Notre système de sécurité sociale est le plus généreux du monde et la santé coûte de plus en plus cher. Or les Français doivent pouvoir profiter des progrès scientifiques, même si les nouvelles thérapies sont onéreuses. Si la santé n'a pas de prix, elle a un coût. Pour que les Français continuent à bénéficier d'un bon système de protection sociale, il faut y mettre de l'ordre.
Les réformes courageuses que nous avons engagées concernant l'organisation de notre système sanitaire avec la loi Hôpital, patients, santé et territoires, dite loi Bachelot…