À ceux qui trouvent ma démonstration trop compliquée, je conseille de patienter encore quelques instants. Je ne fais du reste que répondre à la demande du Gouvernement.
Il ressort des résultats globalisés des 444 circonscriptions de référence qu'en partant du score total de premier tour –42,38 % – des candidats des partis de gauche et d'extrême gauche, y compris les quelques divers gauche, on a un résultat de second tour représentant 8,33 points de pourcentage supplémentaires.
Cette variation favorable à la gauche entre les deux tours est élevée, mais elle poursuit un mouvement déjà constaté en 1997 et 2002 où ce gain était de 6,5 % et de 6,6 %. À l'élection présidentielle de 1995, il avait été de 7, 3 %.
Sur les 126 circonscriptions sans deuxième tour « type », cela conduit à retenir une extrapolation consistant à appliquer la même variation de plus 8,33 % à partir du total de premier tour des candidats d'extrême gauche, de gauche et divers gauche.