Madame Filippetti, je veux tout d'abord répondre brièvement à votre vaste propos sur la composition de l'ARJEL, notamment sur le fait, inquiétant à vos yeux, que la commission intègre les opérateurs.
Pour lutter contre la fraude, il est très important de discuter avec les opérateurs, qui sont victimes de la fraude. Un système à peu près identique est en vigueur au sein d'une profession que je connais bien : la téléphonie mobile. Dans ce secteur, où la fraude est également répandue, les opérateurs en parlent les uns avec les autres. De même, il sera essentiel que les opérateurs de jeux en ligne puissent évoquer ensemble les cas de fraude caractérisée les plus graves, dont on verra, à mon avis, qu'ils auront souvent la même origine.
Quant aux amendements que vous n'avez en fait pas défendus, et qui visent à introduire, après le mot « veille », les mots « à la protection des joueurs et des populations vulnérables », ce dernier adjectif me semble très vague et daté ; je doute que la loi gagne en clarté du fait de cet ajout.